Le mur : les médias de masse
Les mouvements de convergence amorcés à la fin du 20e siècle ont laissé sur le territoire québécois deux grands groupes de médias privés et un grand diffuseur public. Pour diverses raisons, ces médias ne semblent pas desservir la cause souverainiste avec autant de ferveur que le statu quo ou le fédéralisme renouvelé1.
Orphelin d’appuis fermes du côté des médias privés et n’ayant pas à sa disposition un diffuseur public de l’envergure de Radio-Canada, le mouvement souverainiste se retrouve quelquefois en perte de contrôle du débat public face au camp fédéraliste2.
« Quand la plupart de ces décideurs ont le même point de vue sur une question politique fondamentale, la propagande envahit tout. Et on ne peut rien y faire. »
« Son intervention dans notre débat est massive, les budgets illimités, les scrupules inexistants. », Jacques Parizeau, 1995. (sur la stratégie du gouvernement fédéral)
- En 2009, TVA (Québécor) détenait 31,3 % des parts de marché, Radio-Canada et RDI 19,7 %, cyberpresse.ca
- En 2008, Internet représente la principale source d’information sur les actualités pour 13,3% des adultes québécois et en 2009 plus de sept adultes québécois sur dix (73,7 %) utilisaient Internet régulièrement. NETendances, Cefrio
- La Presse a un tirage de 203 500 exemplaires en semaine, La presse quotidienne, Centre d’études sur les médias, Université Laval
- Les données ont été recueillies du 25 au 28 novembre 2009 en se basant sur une liste de circonscriptions élues (http://pq.org/les-deputes/sur-toile/ ) et par la recherche de mots clés pour les circonscriptions sans élus.
- Selon une des organisations les plus réputées en référencement web, les liens provenant des autres sites web représentent l’un des 5 facteurs déterminants dans la position obtenue dans les moteurs de recherche. Seomoz.org
- La liberté d’un peuple est loin d’être une idée dépassée!, Les IPSO, octobre 2009