Que se soit pour des calculs rigolos comme l’indice du Bonheur Facebook ou pour des objectifs plus sérieux comme la mesure d’une pandémie de grippe à l’échelle mondiale, l’accessibilité de contenus en temps réels sur le web ne cesse de grandir. Vous pouvez maintenant vous en servir pour faire une revue de presse électronique en un temps record.
Il y a très longtemps, avant l’ère Twitter, on utilisait les moteurs de recherche pour fouiller l’actualité sur un sujet donné. Ça donne de bons résultats, mais il faut être prêt à attendre quelques heures pour laisser le temps à Google, Bing ou Yahoo de « trouver » la nouvelle et de la rendre disponible dans ces résultats. De plus, certains outils comme Google Actualités, ne réfèrent pas tous les médias et tous les blogues.
C’est pour cette raison que l’avenir est à des outils comme Collecta.com. Cet outil parcourt les blogues, les twits, les vidéos sur Youtube, les photos sur Flickr, bref, il fait le tour de tous les grands réseaux sociaux. À la différence d’un moteur de recherche classique, la recherche que vous lancerez ne s’arrêtera jamais! Vous verrez apparaitre de nouveaux résultats liés à votre recherche aussitôt qu’il en sera question sur un des réseaux sociaux que scrute Collecta.com.
Un exemple concret?
Une manifestation a lieu au centre-ville contre la venue du Prince Charles. J’attrape la nouvelle au vol sur RDI. Nous sommes en direct de la manifestation. Si je tape « Prince Charles » sur Google, j’obtiens des nouvelles de la veille. Avec les mêmes mots clés dans Collecta.com, je vois graduellement apparaitre des articles sur la manif écrits par des médias du monde entier, des photos des manifestants envoyés par cellulaire ainsi que les premières réactions de citoyens.
La nouvelle n’est pas encore passée au bulletin de 10 heures, Google commence à peine à être au courant mais, déjà, ma revue de presse comprend plus de 15 articles de médias français, québécois, canadiens, australiens, britanniques et indiens!
Utilisation en politique
En politique comme en communication d’entreprise, ce type d’outils vaut de l’or. Plus vite on est mis au courant de la couverture d’une nouvelle, mieux on réagit. En bonus, on peut suivre la réaction du public face aux nouvelles qui font irruption sur la toile. C’est un véritable « focus group » qui se déroule sont nos yeux et qui ne coute pas un sous. J’imagine ce genre d’outils utilisés sur une base régulière en politique et en relation publique d’ici peu.